Les
TIC dans l’éducation : un remède au manque de formation des enseignants et à la
baisse de niveau des apprenants
Internet est qualifié de toile d’araignée mondiale,
ce qui donne ainsi le www, World Wibe Web dans la langue de Shakespeare.REPUBLIQUE DU SENEGAL/ MINISTERE DE L’EDUCATION/ I.A DE DAKAR/ I.E.F de KEUR MASSAR cemomarmaremediop@gmail.com Tél : 33 878 12 88/76 689 47 00
lundi 8 juillet 2013
Au Sénégal, seules les familles nanties ou
encore les familles qui ont des parents émigrés qui disposent d’une connexion
internet à domicile. Bien sûr, avec les professionnels du domaine aussi. Et ce
sont ces mêmes jeunes issus de ces familles qui détiennent des téléphones avec
accès internet, autrement des Smartphones. Ainsi, ce sont eux qui ont la
possibilité de découvrir tous les avantages de l’internet.
La plupart des enseignants ne s’intéressent
même pas à l’internet. Pour eux il faut être informaticien pour se connecter
sur le web. Chose normale, parce qu’ils ne sont pas formés ni informés
là-dessus.
Par conséquent, ils ne sauront jamais
l’importance de cet outil qui est aujourd’hui incontournable pour la recherche
du savoir. Qui dit enseignant ou étudiant, dit forcément apprendre
continuellement. Je pense qu’une personne qui découvre tout l’intérêt et tout
le savoir qui se trouvent derrière cet outil ne restera jamais sans essayer
d’aller à sa découverte.
Aujourd’hui, ce sont les élèves, les
étudiants qui se connectent sur les réseaux sociaux. Et tout le monde
sait le danger qui existe sur ces derniers pour quelqu’un qui n’est pas éduqué
pour une bonne utilisation. Si l’enseignant même n’a aucune connaissance dans le
domaine des TIC, comment pourra-t-il orienter ces élèves vers un usage
bénéfique de l’internet.
Dans un pays comme le Niger, « les
enfants ont une bonne liaison avec la technologie, car même ceux qui
fréquentent seulement l’école coranique savent utiliser internet. Ce que
tous les enseignants ne savent pas faire », a indiqué Jean-Louis Branco,
actuel Directeur Général Orange au Niger lors de la visioconférence ayant pour
thème : « Quelles perspectives de partenariat public privé pour
l’accès à l’éducation et à la formation par les TIC en Afrique
subsaharienne ? » organisée depuis Paris par l’AFD, l’AUF, Orange et
World Wibe Web Fondation.
En Afrique il manque de la technologie et
surtout la recherche. Le continent est en retard en matière de recherche. Même
s’ils existent des chercheurs africains, mais ils travaillent pour d’autres
pays. Vous comprenez ce phénomène de la fuite des cerveaux.
A cet effet, on se demande quand il existera
sur le plan de la création technologique. Pour que cela se réalise il
nécessiterait une formation de qualité pour sa jeunesse.
C’est ce que M. Branco a saisi, »
Il faut investir dans les ressources humaines. C’est ce qui fera le
développement futur de l’Afrique. Le problème c’est l’usage, pourquoi ne
pas aller vers le libre accès aux ressources. »
De nos jours, on ne peut pas dire investir
dans la formation et l’éducation sans investir dans les technologies de
l’information et de la communication
Donc, le droit à l’accès à l’internet
permettra d’inciter nos gouvernants à attribuer une place plus importante à la
www. Les théories sont là, mais jamais de pratiques, jamais de concrétisations.
Alors que les contenus se multiplient de jours en jours et en même temps, les
utilisateurs augmentent à un rythme identique. Ces derniers ont besoin d’être
éduquer afin qu’ils puissent tirer profit de l’internet. Car, une fois
connectée, notre machine peut devenir un professeur agrégé virtuel autant
qu’une dévergondée devant nous. Tout dépend de la finalité. Avec la liberté d’expression
qu’on y note, chacun à son propre choix : acteur ou
spectateur/consommateur. Le mieux c’est d’être les deux à la fois.
Avec l’événement du web 2.0, les utilisateurs
génèrent les contenus. Cela explique un certain succès du blogging et du
micro-blogging. Ainsi des milliards de commentaires et des millions de billets
sont balancés chaque jour sur la toile renvoyant en même temps au web 1.0
(information partagée à travers la toile).
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